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Le message adventiste et le dé? de l’évolutionnisme Marco T. Terreros Les adventistes peuvent-ils croire à lévolution théiste tout en proclamant le message dApocalypse 14 : 6-12 ? « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » (Genèse 1 : 1.)* La doctrine de la création occupe une place importante dans le message et dans la mission adventistes. La raison en est double : premièrement, les adventistes croient en une création littérale ; et deuxièmement, ils sont chargés de proclamer le message des trois anges dApocalypse 14. La philosophie adventiste des origines affirme que Dieu créa le monde en sept jours. Il ny a pas de place pour lévolution, naturaliste ou théiste, dans le système de croyances des adventistes. Non seulement ils acceptent que Dieu est le Créateur, mais ils croient aussi quil sest incarné pour devenir le Rédempteur, comme lexprime lapôtre Jean : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait na été fait sans elle. » « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » (Jean 1 : 1-3, 14.) Ainsi, dans leur proclamation de lEvangile, les adventistes soulignent et la création et la rédemption. Cette insistance est prédominante dans leur allégeance envers lEvangile éternel : « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour lannoncer aux habitants de la terre. ... Il disait dune voix forte : ... Adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources deaux. » (Apocalypse 14 : 6, 7 ; cest nous qui soulignons.) Dans son message pour les derniers jours, lEvangile éternel appelle à ladoration du Créateur. Dans ce contexte, on comprend que les adventistes ne peuvent souscrire à aucune sorte dexplication des origines par lévolution. Les origines selon la théorie de lévolution Lévolution explique les débuts de la vie dune manière, la Genèse, dune autre. Lévolution enseigne que la vie a commencé et sest développée sur des périodes extrêmement longues. La Genèse enseigne une création en six jours.1 Les théories de lorigine et/ou du développement de la vie par le hasard, ainsi que toutes les théories intermédiaires, sont incompatibles avec le message des trois anges. Considérons comment les trois branches de lévolutionnisme expliquent lorigine de la vie. Tout dabord, lévolution naturaliste (ou athée) na besoin que dune combinaison datomes, de mouvement, de temps et de hasard pour créer la réalité, des formes de vie les plus simples aux plus complexes, de la particule vivante la plus élémentaire à la vie humaine. Deuxièmement, lévolution déiste pense que Dieu a lancé le processus de lévolution en introduisant la matière première. Il la programmé en fécondant la matière selon des lois que ses développements ont ensuite suivies. Puis Dieu sest retiré de toute implication active, devenant pour ainsi dire « Créateur honoraire ».2 Troisièmement, lévolution théiste va au-delà de la version déiste en acceptant une intervention divine continuelle. Ceci, et le fait quelle affirme pouvoir réconcilier le récit biblique de la création avec les revendications scientifiques, a rendu lévolution théiste le paradigme dominant chez les intellectuels évangéliques contemporains. Elle mérite donc dêtre examinée de plus près. Lévolution théiste Lévolution théiste présuppose que « tous les processus matériels sont gouvernés et dirigés par Dieu ; [et] les processus de lévolution ne font pas exception à la règle. »3 Ainsi, lévolution nest pas une fin en soi ; elle est simplement le moyen par lequel Dieu crée tout ce qui existe dans lunivers. Cest la « méthode de travail » divine.4 Elle est « lexpression constante de la stratégie divine » pour le développement de sa création.5 Cest le procédé que Dieu utilise pour agir dans le monde6 à travers une création continuelle. Dans un effort pour réconcilier la position biblique sur les origines avec celle de lévolution, surtout concernant les longues périodes quexigent toutes les branches de lévolutionnisme, on a proposé plusieurs théories de la création. Elles comprennent : la théorie de la reconstitution,7 celle des périodes géologiques,8 la théorie artistique ou littéraire9 et celle des généalogies abrégées.10 Lévolution, sous nimporte laquelle de ces formes, va à lencontre du message des trois anges : lEvangile (la bonne nouvelle). La nouvelle nest bonne que parce que ceux à qui elle est annoncée sont dans une situation désespérée. Aux pécheurs, elle offre le pardon ; à ceux qui sont condamnés à cause de la chute de lhumanité dans le péché, elle offre le salut. Mais dans le processus de lévolution, il ny a pas de chute ; il ny a pas de péché ; seulement un progrès continu. Nimporte quelle caractéristique animale chez les êtres humains peut être surmontée par léducation et la culture. Un sauveur nest donc pas nécessaire. On peut même expliquer selon la perspective de la théorie de lévolution le caractère unique de Jésus. Le professeur Ernan McMullin, de lUniversity of Notre Dame, écrit : « Quand le Christ a pris forme humaine, lA.D.N. qui faisait de lui le fils de Marie la peut-être relié à un héritage plus ancien remontant bien plus loin quAdam, aux hauts-fonds de mers incroyablement anciennes. »11 Si cest là lexplication du premier avènement de Jésus, on ne peut plus espérer son second avènement de façon réaliste. Pourtant cest le second avènement avec le jugement qui est au centre dApocalypse 14, ce qui ajoute une nouvelle dimension à lexaltation de Dieu comme Créateur, à travers tout lAncien Testament. Cest ainsi que la création et le jugement constituent le motif eschatologique du message des trois anges. Si le monde ne le glorifie pas grâce au premier, il doit le craindre à cause du second. On discerne cette structure à travers les trois proclamations. Le premier ange exalte le Créateur ; le deuxième dénonce un faux système qui renie Dieu ; le troisième annonce le jugement à venir. Les rachetés adorent Dieu pour son amour dans la création. Les réprouvés tremblent devant lui à cause de ses justes jugements. Création et jugement Le jugement nest pas enseigné uniquement dans lApocalypse ; on le retrouve, ainsi que le concept de création, dans toute la Bible. La profanation de la création originelle attira le premier jugement de Dieu : le déluge. Dans les derniers jours, les jugements eschatologiques de Dieu ont pour effet « de détruire ceux qui détruisent la terre » (Apocalypse 11 : 18) ; pour but ultime le renversement de ce qui arriva après la chute et la création de nouveaux cieux et dune nouvelle terre. Pierre parle de ce motif création-jugement en des termes puissants. Ceux qui se rient de lactivité divine dans lhistoire humaine « veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même quune terre tirée de leau et formée au moyen de leau, et que par ces choses le monde dalors périt, submergé par leau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre dà présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies » (2 Pierre 3 : 5-7). Ce que veut dire Pierre est simple. Lhistoire a toujours eu ses sceptiques. Lors des débuts de lEglise, il y eut ceux qui « voulaient ignorer » que Dieu avait créé le monde et quen vue de liniquité des hommes, il avait exécuté sa sentence et provoqué un déluge universel. De même, à la fin des temps, le scepticisme envers Dieu en tant que Créateur et juge sera très répandu. Lune des principales sources dun tel scepticisme est aujourdhui la théorie de lévolution. Elle fait en effet partie du « vin de la fureur de son impudicité [celle de Babylone] » (Apocalypse 14 : 8), dont le monde sest enivré. Création et évolution : le débat actuel Actuellement, le débat sur lévolutionnisme et le créationnisme se poursuit dans le cadre dun regain dintérêt pour les rapports entre la science et la foi chrétienne. Cela est évident dans la création de nouvelles organisations, comme la Fondation John Templeton, avec son Humility Theology Information Center (à Ipswich, au Massachusetts), lancée en 1993. Ce centre, dont les membres agréés incluent les plus prestigieuses autorités mondiales dans les domaines de la science et de la religion, soutient que la théologie est incapable datteindre une compréhension claire des mystères de lunivers (doù lappellation « humility theology »). Il faut donc se tourner vers la science comme source de réponses. Une autre organisation, bien plus ancienne, est le Chicago Center for Religion and Science, où scientifiques comme théologiens soutiennent lévolutionnisme sans renoncer à leur foi en Dieu. Le centre a son siège à la Lutheran School of Theology et publie Zygon, lune des principales revues de lévolution théiste. Un autre périodique consacré presque exclusivement à la promotion de lévolution théiste est le Journal of the American Scientific Affiliation. Cette association basée à Ipswich, dans le Massachusetts, compte plus de mille membres ayant un doctorat. Créée pour promouvoir le créationnisme, elle a subi sa propre « évolution » en devenant un défenseur de lévolution théiste. Au niveau personnel, on peut détecter un changement important dans le débat création-évolution. On est passé dun reniement complet de la création à un aveu public respectueux de cette possibilité viable pour lexplication de lorigine de lunivers. Cela ne veut pas dire que la discussion soit close ; certainement pas. Parmi ceux qui dominent le débat, on trouve Howard Van Till (Calvin College), Ernan McMullin et Alvin Plantinga (tous deux de lUniversity of Notre Dame), Philip Johnson (University of California) et William Hasker (Huntington College). Van Till, McMullin et Hasker se tiennent dans un coin du ring, alors que Plantinga et Johnson se tiennent de lautre. Le premier groupe défend la macro-évolution ; le second, linefficacité de la sélection naturelle et la viabilité dune intervention divine spéciale pour expliquer les complexités de la vie sur cette planète. Le second groupe ne défend pas une création ex nihilo avec une courte chronologie. Cette option a été rejetée il y a bien longtemps, et ceux qui la défendent sont considérés comme des fondamentalistes et des extrémistes. Plantinga et Johnson prétendent quon devrait considérer que Dieu et le monde agissent lun sur lautre. La tendance est donc double : elle favorise dune part une création progressive où les interventions divines sont nécessaires, non seulement pour expliquer les formes de vie originelles, mais aussi pour introduire les premiers spécimens de chaque espèce majeure dans le cadre dune création en développement constant ; dautre part, elle se dirige vers une forme dévolution déiste, conservant ce que Van Till appelle « lintégrité de la nature ». Cela signifie que Dieu créa un univers dans lequel ses objectifs pour toutes ses créatures, sauf les êtres humains, seraient accomplis exclusivement de manière naturelle.12 On constate la gravité de laffrontement entre les deux groupes dans les travaux de McMullin et de Plantinga, qui enseignent à la même université. Ils se tiennent des deux côtés opposés du débat, sécrivant et se répondant lun lautre. Alors que Plantinga défend une création spéciale,13 McMullin est convaincu que toutes les probabilités tendent vers le contraire de cette possibilité. Les plus ardents défenseurs dune création récente et ex nihilo sont les publications et les productions médiatiques de lInstitute for Creation Research (ICR), dont le siège se trouve à San Diego, en Californie. Leur position, appelée « créationnisme scientifique », est constamment attaquée par leurs opposants. Le Geoscience Research Institute (GRI) de lEglise adventiste défend la création de façon similaire, même sil diffère de certaines des positions de lICR. Le GRI publie ses recherches et ses découvertes dans sa revue très respectée : Origins.14 Mais ces organisations sont pour la plupart des voix isolées dans le désert, auxquelles les grands cerveaux et la communauté des savants qui soutiennent lévolution ne font guère attention. Des publications européennes récentes indiquent que lEglise catholique romaine, qui adhère officiellement à lévolution théiste, joue un rôle important dans le débat mondial actuel. LEglise semble reconnaître dans les sciences biologiques et naturelles de nouvelles manifestations de lunité de la nature, et exhorte ses membres, ainsi que dautres Eglises, à sadapter à ces tendances. Cest à partir de ces nouvelles tendances, plutôt quà partir dune théologie, que le pape Jean-Paul II a fait cet appel : « Comme jamais auparavant dans son histoire, lEglise est entrée dans le mouvement de lunion de tous les chrétiens, encourageant étude, prière et discussion en commun pour quils ne soient quun [Jean 17 : 20 est cité]. »15 Même des érudits évangéliques ont appuyé la déclaration papale. Dimportantes implications Quelles sont les implications de cette tendance vers une évolution théiste pour les adventistes du septième jour ? Tout dabord, en réfutant une création en six jours, lévolution élimine la raison dêtre du sabbat, préparant ainsi le terrain pour une acceptation mondiale de laspect sacré du dimanche, ce qui fait partie de lenseignement des adventistes sur les événements des derniers temps. Deuxièmement, si lautorité de la Bible sur les origines peut être écartée aussi facilement, pourquoi lautorité de sa loi morale, avec ses exigences pour la conduite et le mode de vie, ne le serait-elle pas aussi ? En un avenir sans autorité biblique, les notions de volonté, bonté et desseins humains, soutenues par la science et lhumanisme, domineront probablement une grande partie de la vie, y compris le culte. Comme lobserve Langdon Gilkey, « le changement le plus important dans la compréhension des vérités religieuses au cours de ces derniers siècles un changement qui domine encore notre pensée aujourdhui a été provoqué par les travaux scientifiques plus que par tout autre facteur, religieux ou culturel ».16 Troisièmement, à la lumière du subtil assaut de lévolutionnisme sur le principal aspect de lEvangile éternel, le défi pour les adventistes est évident : un engagement renouvelé et rempli de puissance envers ladoration et la proclamation de « celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources deau » (Apocalypse 14 : 7). Quatrièmement, la théologie ne peut plus se développer si elle est isolée. Les interactions entre la théologie et les sciences ne peuvent être évitées. Dans le contexte de la mission globale de lEglise, nous devons adopter de nouvelles méthodes pour aborder ceux qui ont été conditionnés par la méthode scientifique et le dogme évolutionniste. La communauté des adventistes, y compris les milieux de lenseignement, des professions libérales et de ladministration, ne peuvent se permettre dignorer les problèmes liés à la théologie et à la science. Ils doivent encourager une plus grande ouverture envers les échanges, les cours et les projets de recherche interdisciplinaires. Enfin, le défi de lévolution naturelle, théiste ou déiste est en fait un défi à la foi de chacun. La création nest pas optionnelle pour les adventistes ; elle est un test de leur foi. Non, nous ne pouvons pas comprendre tout ce qui entre en jeu dans luvre créatrice, de même que nous ne pouvons pas saisir tous les aspects de la rédemption. Les comprendre nest possible que par la foi. La foi en Dieu. La foi en ce que Dieu dit dans la Bible. Comme la écrit Ellen White il y a bien longtemps : « On ma montré que sans lhistoire biblique, la géologie ne peut rien prouver. Les vestiges trouvés dans la terre apportent la preuve dun état des choses différent du présent sous bien des aspects. Mais seuls les récits inspirés peuvent nous en apprendre lépoque et la durée. Il peut sembler innocent de conjecturer au-delà de lhistoire biblique, si nos suppositions ne sont pas en contradiction avec les faits énoncés par lEcriture sainte. Mais quand les hommes séloignent de la Parole de Dieu en ce qui concerne le récit de la création, lorsquils cherchent à expliquer luvre créatrice de Dieu à partir de principes naturels, ils se trouvent sur locéan infini de lincertitude. Dieu na jamais révélé aux mortels exactement comment il a créé le monde en six jours littéraux. Son uvre créatrice est aussi incompréhensible que son exis-tence. »17 Marco T. Terreros (Ph.D., Andrews University) enseigne la théologie ainsi que la science et religion à lUniversité Adventiste de Colombie. Son adresse : Apartado Aéreo 877 ; Medellín ; Colombie. * Les versets bibliques cités sont tirés de la version Segond. Notes et références 1. Discussions précédentes sur le même sujet dans Dialogue : Clyde L. Webster, Jr. : « Genèse et temps », (Dialogue 5 : 1, [1993], p. 5-8) et Richard M. Davidson, « Au commencement : comment interpréter Genèse 1 », Dialogue 6 : 3, [1994], p. 9-12). 2. Voir Millard J. Erickson : Christian Theology (Grand Rapids, Michigan : Baker Book House, 1985), p. 480, 481. 3. Howard J. Van Tell : The Fourth Day : What the Bible and the Heavens Are Telling Us About the Creation (Grand Rapids, Michigan : Eerdmans, 1986), p. 247. 4. Lévolution théiste, parfois appelée « évolutionnisme biblique », perçoit le processus de lévolution comme une manifestation de luvre divine dans la nature. Dans ce contexte, on considère que luvre créatrice de Dieu a deux aspects : (1) laspect « fondamental », dans lequel lexistence finie du monde naturel est dépendante à chaque moment de lactivité divine ; et (2) laspect « progressif », dans lequel les nouvelles créatures et les nouvelles caractéristiques émergent avec créativité selon le processus de lévolution. Voir Richard Blube : « Biblical Evolutionism », Journal of the American Scientific Affiliation 23 : 4 (décembre 1971), p. 141. 5. Van Tell, p. 265 ; voir aussi p. 249-275 pour une explication plus complète de ce quil appelle « la perspective créationomique ». Van Tell préfère cette appellation au terme d« évolution théiste ». 6. Voir Brent Phillip Waters : « Christianity and Evolution », dans David B. Wilson et Warren D. Dolphin, éditeurs : Did the Devil Make Darwin Do It ? Modern Perspectives on the Creation-Evolution Controversy (Ames, Iowa : The Iowa University Press, 1983), p. 155. 7. La théorie de la reconstitution (ou gap theory) prétend que des millions dannées ont passé entre Genèse 1 : 1 et 1 : 2, et que la création sest faite en trois étapes : une période pré-adamique où la terre était magnifique ; une période intermédiaire au cours de laquelle elle est devenue informe et vide ; et la période de « reconstitution » décrite dans Genèse 1 : 3 et suivants. 8. La théorie des périodes géologiques postule que les jours de la création ne sont pas des jours littéraux mais de très longues périodes. 9. La théorie artistique considère le compte-rendu de la Genèse comme un récit littéraire et artistique destiné à transmettre des vérités religieuses, non pas une réalité scientifique. 10. La théorie des généalogies abrégées prétend que si les généalogies omettent des générations ce qui est sûrement le cas pour certaines de telles omissions pourraient expliquer le temps nécessaire à lévolution pour suivre son cours. 11. Ernan McMullin : « Evolution and Special Creation », Zygon 28 (septembre 1993), p. 328. 12. Voir McMullin, p. 325. Voir aussi son article : « Plantingas Defense of Special Creation », Christian Scholars Review 21 (numéro spécial de 1991), p. 55-79. 13. Alvin Plantinga : « When Faith and Reason Clash : Evolution and the Bible », Christian Scholar Review 21 : 1 (septembre 1991), p. 8-33. 14. Les lecteurs désireux de recevoir un numéro spécimen et un bulletin dabonnement peuvent écrire à : Editor, Origins ; Geoscience Research Institute ; Loma Linda University ; Loma Linda, CA 92350 ; U.S.A. 15. Voir Robert John Russell et al., éditeurs, John Paul II on Science and Religion : Reflections on the New View from Rome (Rome : Vatican Observatory Publications, 1990), p. M3. 16. Langdon Gilkey, Religion and the Scientific Future (New York : Harper & Row, 1970), p. 4. 17. Ellen White, Spiritual Gifts, (Washington, D.C. : Review and Herald Publishing Association, 1945), vol. 3, p. 93. |