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Y a-t-il conception dans la nature ? L. James Gibson Vous êtes en promenade. Vous voyez un bâton appuyé contre un arbre. Vous observez le bâton et larbre. Daprès votre observation, pouvez-vous conclure que cest là une preuve dactivité intelligente ? Peut-être que non. Des branches darbre se cassent souvent, et parfois se retrouvent appuyées contre un tronc. Un tel événement na pas besoin dexplication particulière. Bien sûr, il se peut que quelquun ait appuyé le bâton contre larbre exprès, mais inutile davoir recours à cette explication sil y en a une plus « naturelle ». Mais supposez que vous trouviez trois bâtons appuyés les uns contre les autres de manière que si vous en ôtez un, les deux autres tombent au sol. Un tel tripode ne pourrait pas être le résultat dune accumulation graduelle de bâtons. Ces trois bâtons ont dû être posés simultanément. Est-ce raisonnable de supposer que cela pourrait se produire par hasard ? La probabilité quun tel événement se produise de lui-même est déraisonnablement restreinte. Une personne intelligente doit avoir placé ces bâtons dans un but qui peut être, ou ne pas être, évident. Lélément-clef pour comprendre la conception Quest-ce qui fait la différence entre la conception intelligente du tripode par rapport au bâton appuyé sur larbre ? Peut-être deux caractéristiques : la complexité et linterdépendance fonctionnelle. La complexité du tripode est représentée par ses trois parties. On voit son interdépendance fonctionnelle dans le fait quon ne peut enlever aucune des parties sans détruire le tout. Une structure composée de trois parties ou plus, qui doivent toutes entrer en relation simultanément, est perçue comme résultat dune conception intelligente. Bien quon puisse toujours soutenir quune telle structure aurait pu être due au hasard, la plupart des gens ne sont pas crédules à ce point-là. Un tel argument peut-il être raisonnablement appliqué à la nature ? Si oui, trouvons-nous dans celle-ci des preuves dune conception intelligente ? Largument à partir de la conception Pendant des siècles, lidée que la nature est le résultat dune conception intelligente a été acceptée sans question ou controverse. Les Ecritures affirment quon peut voir Dieu dans la nature. Ecoutez, par exemple, le psalmiste : « Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! ... Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains,... quest-ce que lhomme, pour que tu te souviennes de lui ? » (Psaume 8 : 2, 4, 5.) Cest peut-être Paul qui défend cela le mieux dans Romains 1 : 19, 20, où il affirme que la présence de Dieu dans la nature est tellement claire que personne na dexcuse pour nier son existence, son pouvoir et sa souveraineté. Pour de nombreux auteurs, les preuves quil y a conception dans la nature impliquent le Dieu créateur de la Bible. Le cas de William Paley en est une démonstration. Paley et largument du dispositif. Paley revendiquait1 que la nature est remplie de caractéristiques qui manifestent la conception. Il les appelait des « dispositifs » et les comparait à des appareils ou à des machines faites par lhomme. On peut formuler ainsi son argument : lexistence, chez les organismes vivants, de caractéristiques qui fonctionnent comme des appareils mécaniques dans quelque but est une preuve quils ont été créés par quelquun qui les a conçus. Son illustration la plus célèbre est la montre. Supposez que vous trouviez une montre, et que vous nen ayez jamais vu auparavant. Cela ne vous semblerait-il pas évident que celle-ci a été fabriquée et quelle a été conçue dans un but précis, même si on ne le comprend pas ? De la même manière, de nombreux aspects des organismes vivants fonctionnent comme des machines. Si nous reconnaissons lactivité dun créateur quand nous observons des appareils mécaniques, nous pouvons aussi la reconnaître en observant des caractéristiques similaires chez les êtres vivants. Selon Paley, la nature présente des propriétés de la conception, ce qui nous amène à y reconnaître Dieu. Charles Darwin et largument contre la conception. Charles Darwin sest bien vite opposé à Paley. Darwin admettait que tout en étant « charmé » par les arguments de Paley, il ne pouvait blâmer Dieu davoir conçu tout le mal dans la nature.2 Il proposa lidée que Dieu était si éloigné de la nature quil nintervenait pas et quil nétait pas responsable de létat dans lequel elle se trouvait. En pratique, il affirmait que la nature nétait pas conçue, et quelle nimpliquait pas lexistence dun designer. Il suggéra que les processus naturels autonomes étaient suffisants pour expliquer les caractéristiques adaptables des organismes vivants, par le processus de la sélection naturelle. Apparemment, Darwin préférait un Dieu bon, mais lointain, à un Dieu proche, mais mauvais. La plupart dentre nous serions probablement daccord. Mais largument de Darwin à partir de la sélection naturelle était-il valide ? Il a lui-même identifié une méthode pour réfuter sa théorie. Au chapitre 6 de son ouvrage sur lorigine des espèces,3 Darwin affirmait : « Si on pouvait démontrer que nimporte quel organe complexe existe, tel quil naurait pas pu être formé par dinnombrables modifications infimes, ma théorie sécroulerait complètement. » Darwin prétendait ne pas avoir pu trouver de tels cas, mais dautres ont avancé le contraire. Les arguments pour la conception De toute évidence, largument à partir de la conception nest pas valide si la nature nest pas conçue. Darwin changea la direction du débat en demandant si la nature était vraiment conçue. Cest pourquoi nous nous intéressons à largument pour la conception. Largument de la « complexité irréductible ». Michael Behe de Lehigh University, en Pennsylvanie, est lune des actuelles figures de proue de largument pour la conception.4 Il fonde son raisonnement sur ce quil appelle la « complexité irréductible ». Comme illustration, il utilise un piège à souris ordinaire, composé dune planchette, dun plat pour lappât, dun levier, dune « guillotine » et dun ressort. Les parties de ce piège fonctionnent dans un but, attraper des souris. Imaginons que ce piège représente un organe qui a évolué à partir dune forme ancestrale plus simple. A quoi ressemblerait cette dernière, et quelle serait sa fonction ? Comment simplifier un piège à souris tout en lui conservant une fonction ? Imaginez denlever nimporte lequel des éléments la structure qui en résulterait naurait aucune fonction. Le piège à souris est irréductiblement complexe. Si on pouvait trouver un tel exemple parmi les organismes vivants, la théorie de Darwin « sécroulerait complètement ». Daprès Behe, cest le cas dun genre de cil. Ce cil est une petite structure, qui ressemble à un poil, qui va et vient dans un fluide porteur, donnant à certains organismes unicellulaires un moyen de se déplacer. Ces cils sont aussi présents dans les parois bronchiques, et leurs mouvements débarrassent les poumons des poussières inhalées. Il faut au moins trois parties pour que le mouvement se produise : une partie qui bouge, un lien à une réserve dénergie et une « ancre » pour contrôler la position de la partie mobile. Dans le cas dun cil, celle-ci est composée de molécules de lubuline ; lénergie nécessaire au mouvement est fournie grâce à lactivité de molécules de dynéine ; et les parties du cil sont maintenues ensemble par des molécules de nexine. Privé de lun de ces éléments, le cil na aucune fonction. Il semble donc que le cil soit irréductiblement complexe. Comme on pourrait sy attendre, ceux qui adhèrent philosophiquement à lévolution refusent largument de la complexité irréductible. Toutefois, ce rejet est basé sur des fondements philo-sophiques plutôt quempiriques, comme le prouve labsence totale de démonstration des prétentions évolutionnistes. Largument de limprobabilité. Certaines circonstances semblent si inattendues quon se doute que plus que le hasard est impliqué. La plupart des scientifiques seraient daccord dattribuer au hasard un résultat dont on pourrait attendre quil se produise 5 fois sur 100. Certains rabaissent ce chiffre à une chance sur mille, selon la nature de lévénement. Mais il y a des limites à ce quon peut raisonnablement attribuer au hasard. Si la probabilité dun événement est excessivement faible, il est raisonnable de supposer quil ne sest pas produit par hasard. Si cet événement semble aussi avoir un but, il est raisonnable de supposer quil a été guidé par une intelligence. Darwin admettait quil « frissonnait » lorsquil pensait au problème de lévolution de lil. Il a essayé de défendre lévolution de lil en se référant à un ensemble dyeux moins complexes chez dautres animaux, et en suggérant quils pourraient peut-être représenter les étapes quun il plus complexe aurait franchies. On ne discerne cependant pas clairement quil se soit convaincu lui-même. Lévolution de lil nécessiterait une série élaborée dévénements improbables, que la majorité considérerait presque impossible sans lintervention dun designer.5 Largument du mystère De nombreux arguments pour la conception se sont basés sur une compréhension incomplète dun processus particulier. Avant quon ait compris le mécanisme de la circulation du sang, on aurait pu être tenté de dire que la circulation du sang était un mystère dépassant notre compréhension, et quil constituait la preuve de luvre dune intelligence supérieure. Il y a eu problème lorsque le mécanisme a été découvert, rendant apparemment lintervention divine inutile. Des exemples de ce genre ont entraîné une suspicion générale pour tout type dargument pour la conception. Ces « arguments du mystère » comprennent deux caractéristiques : ignorance du mécanisme dun phénomène particulier, et laffirmation que celui-ci est un mystère qui dépasse notre compréhension. Doù largument du « dieu-bouche-trous ». On doit mettre en contraste largument de la complexité irréductible et celui du mystère. Le premier se base sur deux caractéristiques principales : le système doit avoir une fonction définie, et on doit connaître et pouvoir identifier ses composants. Cest donc un argument de connaissance, ce qui le différencie complètement de largument du mystère. Exemples de conception dans la nature On peut décrire de nombreux exemples de conception dans la nature, mais nous nen mentionnerons ici que quelques-uns. Lexistence de lunivers.6 Lexistence de lunivers dépend dune combinaison précise de constantes physiques parfaitement équilibrées. Si lune dentre elles était différente, lunivers ne pourrait exister. Par exemple, si lattraction électromagnétique était légèrement plus importante, les noyaux atomiques nexisteraient pas. Parmi les autres constantes physiques se trouvent la constante de la gravité et les forces nucléaires fortes et faibles. Les conditions appropriées pour le maintien de la vie sur la terre.7 La terre se différencie des autres planètes en ce que la vie y est possible. Si une seule de ces conditions était absente, la vie telle que nous la connaissons ne pourrait exister sur la terre. La composition de notre atmosphère, par exemple, est unique parmi les planètes de notre système solaire. Lexistence de la vie. La vie a besoin à la fois de protéines et dacides nucléiques. Ces éléments ne se trouvent nulle part sans la vie. Et pour quil y ait vie, les deux doivent être présents. Par exemple, la production de protéine exige la présence à la fois denzymes protéiques et dacides nucléiques. On trouve dans certains groupes dorganismes des gènes uniques. Des groupes différents dorganismes ont des gènes qui ne se retrouvent pas dans dautres groupes. Les nouveaux gènes nécessitent de nouvelles informations. Il semble très improbable que de nouvelles informations puissent se générer elles-mêmes par le processus du hasard, même en démarrant avec une copie de gène supplémentaire. Il faut dautres découvertes pour clarifier ce point. Lesprit humain. Il semble être extrêmement complexe, bien au-delà de ce qui serait nécessaire pour la sélection naturelle. Le mécanisme de certains types dactivités mentales semble dépasser notre capacité de compréhension. Par exemple, la science na pas de bonne explication pour le fait que les humains sont conscients deux-mêmes, ou pour la facultué de la parole et de la pensée abstraite. Parmi les exemples de conception, on trouve le code génétique, le processus de la production de protéines dans les cellules vivantes, le processus de la production des acides nucléiques dans les cellules vivantes, les sens, la régulation des gènes, la chimie complexe du parcours photosynthétique, le sexe, etc. Même si on a pu conjecturer et tenter dexpliquer comment ces aspects auraient pu se produire sans une conception intelligente, les processus proposés semblent tellement improbables que pour de nombreux savants, la conception intelligente paraît plus plausible. Arguments contre la conception Il y a eu plusieurs objections à largument pour la conception. Nous en relèverons brièvement quatre. Pseudo-conception.8 Des structures peuvent se former par processus naturel, sans quil y ait besoin davoir recours à un designer intelligent. Le flocon de neige, par exemple, a une structure très complexe, mais personne német lidée que Dieu est intervenu tout spécialement pour la créer. Au contraire, on peut lexpliquer en termes de processus physiques et de propriétés des molécules. Les systèmes non linéaires et complexes présentent souvent des propriétés inattendues qui « émergent » naturellement sans quune intelligence soit concernée. Toutefois, la complexité des conditions initiales nécessaires, telle la nécessité de lexistence dun ordinateur, semble dépendre dun designer. La sélection naturelle peut être considérée comme un genre dargument de pseudo-conception. Si des organismes peuvent se modifier par processus naturel pour sadapter à leur environnement, inutile de proposer que Dieu soit intervenu spécialement pour les concevoir. Cet argument a une faiblesse considérable : il présuppose quune structure peut être modifiée. Des progrès récents en biologie moléculaire ont révélé lexistence de niveaux de complexité interdépendante bien au-delà de ce quimaginaient ceux qui ont développé la théorie de lévolution. Le problème de lorigine des structures biologiques semble apporter un argument puissant en faveur de la conception. Conception défectueuse.9 De nombreux aspects de la nature paraissent défectueux. On prétend parfois quun créateur intelligent sen sortirait mieux en concevant la nature. Parmi les exemples de conception supposée défectueuse, on a le « pouce » du grand panda et larrangement structurel de la rétine de lil des vertébrés. Personne cependant na montré que ces structures fonctionnent mal, ce qui ôte tout fondement à largument. En outre, on peut sattendre à des imperfections dans un monde conçu par Dieu, mais qui a été corrompu par les activités de Satan. Conception imposée.10 Les humains aiment à organiser des observations selon des schémas qui peuvent être artificiels. Par exemple, voir des formes familières dans les nuages il ny a rien de réel qui doive être expliqué, à part peut-être se demander pourquoi on sy livre. La plupart des scientifiques rejettent cet argument, puisque la pratique de la science repose sur lexistence de schémas réels quil faut expliquer. La plupart des observateurs saccordent pour dire que la nature semble au moins avoir été conçue. Conception mauvaise.11 Il semble que de nombreux aspects des organismes soient « conçus » pour tuer, ou pour causer des maladies ou de la souffrance. Le parasite de la malaria en est un exemple. Il paraît injuste de blâmer Dieu davoir conçu les causes de la mort et de la maladie. Dun autre côté, sil na pas conçu les choses « mauvaises » de la nature, pourquoi prétendre quil aurait conçu les « bonnes » ? La présence du mal dans la nature ne permet pas de réfuter largument pour la conception, mais peut soulever des questions quant à la nature ou quant au caractère du designer. La Bible explique que ce monde est le champ de bataille de deux designers, un créateur et un corrupteur. Il en résulte que la nature envoie des signaux contradictoires ; le bien et le mal sont tous deux présents.12 Conclusion « Largument pour la conception » a été largement ignoré après Darwin, en partie parce que la connaissance des systèmes vivants était si incomplète quon pouvait boucher les trous avec un peu dimagination. Avec laugmentation de la connaissance en biologie, on a ravivé largument pour la conception et on la formulé de manière plus complexe, tel largument de la « complexité irréductible ». Lexistence de certaines caractéristiques qui ne pourraient survivre dans des étapes intermédiaires est preuve quil y a un designer. Cela prouve aussi quil y a un Dieu designer qui a créé à travers une intervention spéciale la création et non par un processus continu comme lévolution. Largument de la complexité irréductible soutient une création interventionniste et discontinue. Selon Paul dans lEpître aux Romains, la nature est de toute évidence conçue, mais tous ne sont pas prêts à reconnaître le Designer. La nature ne peut être comprise quà la lumière de la révélation spéciale de Dieu dans les Ecritures. Guidés par la Bible, nous pouvons joindre nos louanges au Dieu créateur à celles du psalmiste : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et létendue manifeste luvre de ses mains. ... Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde. » (Psaume 19 : 2, 5.) L. James Gibson (Ph.D., Loma Linda University) est directeur du Geoscience Research Institute. Son adresse : Loma Linda University, Loma Linda, California, 92350, U.S.A. E-mail : jgibson@accmail.llu.edu. Notes et références 1. W. Paley, Natural Theology (Houston : St Thomas Books, 1972. Réimpression de lédition de 1802). J. T. Baldwin a récemment discuté de largument de Paley dans « God and the World : William Paleys Argument from Perfection Tradition : A Continuing Influence », Harvard Theological Review, 1985, p. 109-120. 2. Voir N. C. Gillepsie, Charles Darwin and the Problem of Creation (University of Chicago Press, 1979), chapitre 7. Par exemple, Darwin affirmait quil ne pouvait croire en un Dieu qui aurait fait que les chats samusent avec les souris, ou que ces minuscules guêpes parasites mangent lintérieur dune chenille. 3. Charles Darwin, The Origin of Species, 6ème édition (New York : Penguin Books, 1958). 4. M. J. Behe, Darwins Black Box (New York : The Free Press, 1996). 5. Pour une discussion récente de la conception et de lévolution de lil, voir D. E. Nilsson et S. Pelger : « A Pessimistic Estimate of the Time Required for an Eye to Evolve », Proceedings, Royal Society of London, 1994, B 256 : 53-58. Pour une réponse à cette présentation, voir J. T. Baldwin : « The Argument from Sufficient Initial System Organization as the Continuing Challenge to the Darwinian Rate and Method of Transitional Evolution », Christian Scholars Review (1995), p. 423-443. 6. Pour une discussion à ce sujet, voir J. D. Barrow et F. J. Tipler, The Anthropic Cosmological Principle (New York : Oxford University Press, 1986). 7. Pour une discussion vulgarisée de ce sujet à partir dun point de vue non chrétien et quelque peu mystique, voir J. E. Lovelock : Gaia : A New Look at Life on Earth (New York : Oxford University Press, 1987) ; pour une discussion plus conventionnelle, voir R. E. D. Clark, The Universe, Plan or Accident ? (Philadelphia : Muhlenberg Press, 1961). 8. Pour un argument extrême de ce type, voir R. Deaconess, The Blind Watchmaker (New York : Norton and Co., 1986). Dautres exemples : largument de la complexité émergente, comme dans The Origins of Order (New York : Oxford University Press, 1993), de S. Kauffman. Pour une évaluation de cet ouvrage, voir J. Horgan : « From Complexity to Perplexity », Scientific American 272 : 6 (1995), p. 104-109. 9. On trouve un exemple de cet argument dans S. J. Gould, The Pandas Thumb (New York : Norton and Co., 1980). 10. Une présentation classique de cet argument se trouve dans Dialogues Concerning Natural Religions (1779), de D. Hume (New York : Penguin Books, 1990). 11. Voir par exemple D. L. Hull, « The God of the Galapagos », Nature 352 (1991), p. 485-486. Voir aussi le chapitre 8 de Evolution : The History of an Idea (Berkeley : University of California Press, 1984), de P. J. Bowler. 12. Pour une approche biblique de ce problème, voir J. T. Baldwin : « Dieu, le passereau et le boa », dans Dialogue 8 : 3 (1996), p. 5-8. La Rédaction |