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Même si l’univers s’effondrait

Il y a deux ans, lors d’un voyage en Israël, j’ai visité Yad Vashem, le musée de l’Holocauste. Si vous êtes allé soit au Yad Vashem soit à son équivalent à Washington, vous savez que c’est une expérience mémorable — saisissante serait peut-être plus précis. J’ai déambulé dans le Hall des enfants, où une voix égrène nom après nom des jeunes dont la vie a été abrégée lors de cette folie. J’ai vu l’austérité des pierres gravées à la mémoire de tous les Juifs gazés à Dachau, Treblinka, Sobior, Auschwitz et autres maisons d’horreurs construites par Hitler et ses sbires.

La seule note positive pendant cette visite triste et accablante fut ma traversée de l’Avenue des Gentils justes. Cette allée est bordée d’arbres plantés en l’honneur de non-juifs qui ont œuvré à arracher des Juifs à la mort, parfois au prix de leur vie. Chaque personne est commémorée par un arbre et une plaque. L’une d’entre elles porte le nom de John Weidner, le pasteur adventiste qui a presque perdu la vie, en tant que dirigeant du réseau souterrain entre la Hollande et Paris, et dont la sœur est morte aux mains des nazis1.

Prendrais-je le risque ?

En réfléchissant sur le Yad Vashem, je me demande : ai-je le courage moral d’un John Weidner ? D’autres situations que l’Holocauste invitent aussi à ce type de questions. Est-ce que je me faufilerais dans une foule en colère pour sauver quelqu’un d’un autre groupe ethnique, comme cela a été fait lors des émeutes à Los Angeles il y a quelques années ? Est-ce que je mettrais de côté ma propre sécurité pour sauver personne après personne tout en glissant vers ma mort sous les eaux glacées du Potomac, à Washington, comme l’a fait un héros après le crash de ce vol d’Air Florida il y a quelques an-nées ? Refuserais-je de participer à une épreuve des Jeux Olympiques si elle devait avoir lieu lors de mon jour d’adoration, me privant apparemment de ma meilleure occasion d’obtenir une médaille d’or, comme l’a fait Eric Liddell dans Chariots de feu ? En somme, mes actions se basent-elles sur des principes plutôt que sur l’opportunisme ? Suis-je prêt, selon les termes d’Ellen White, à tenir « pour la justice et la vérité même si l’univers s’effondrait2 » ?

Malgré notre désir profond de montrer du courage moral et de prendre des décisions fondées sur des principes, il n’est pas toujours facile de vivre ainsi dans notre société moderne. En fait, c’est à peu près aussi difficile que la tâche ardue qu’est l’ascension de l’Everest. C’est en général plus facile de s’asseoir quand les choses se compliquent plutôt que de défendre vérité et justice même si l’univers s’écroule. Pourquoi ? Il y a différentes raisons, mais la tentation qu’apportent la mentalité et les valeurs du postmodernisme en est sûrement une. Cette mentalité, c’est notamment la façon de penser et d’évaluer que les médias et les grands de la pensée ou des loisirs promeuvent régulièrement, une mentalité hostile à l’engagement spirituel et au développement moral. Un certain nombre de tendances de notre société contemporaine cherchent à nous distraire, nous chrétiens, de la façon dont nous devrions vivre et penser. Ces tendances sont pour nous quelques-uns des défis les plus grands dans l’ascension de notre Everest et notre défense de la justice et de la vérité.

La tendance à la sécularisation

Quelles sont ces tendances au juste ? Nous devons les identifier précisément, comme les docteurs doivent établir un diagnostic correct pour administrer un traitement approprié. La première est la sécularisation. C’est en quelque sorte la religion populaire de notre époque. Le russe Soljenitsyne, candidat au prix Nobel, l’a formulé ainsi : « Si on me demandait de définir brièvement la caractéristique principale du XXe siècle, là aussi je serais incapable de trouver autre chose de plus précis et concis que de répéter une fois de plus : “ Les hommes ont oublié Dieu. ” »

Comme l’ont bien démontré Phillip Johnson et d’autres, le naturalisme philosophique, et l’idéologie matérialiste qui l’accompagne, dominent les principales institutions de notre société3. Cette philosophie rend le surnaturel impossible et nie donc la réalité d’un Dieu créateur transcendant. Le naturalisme est une religion fondamentaliste en elle-même, car c’est un système fermé, et ses adhérents ont tendance à dénigrer et avilir quiconque mettrait en question l’orthodoxie établie.

Dans les victoires remportées par ceux qui sont engagés dans cette religion du séculier, la plus importante se situe au niveau du système scolaire. Cela s’est produit si graduellement que l’on doit regarder les vestiges du passé pour se souvenir de comment c’était avant. Il est difficile de comprendre, par exemple, qu’au milieu du campus de Duke University, aujourd’hui célèbre pour ses championnats de basket-ball, une plaque dit ceci : « Duke University se propose d’affirmer la foi en l’union éternelle de la connaissance et de la religion déterminée par les enseignements et le caractère de Jésus, le Fils de Dieu. » Voilà ce que Duke représentait à un moment donné. Aujourd’hui, toute affirmation prétendant que Duke est une université chrétienne déclencherait soit une tempête de protestations soit des éclats de rires. Duke rejoint ainsi Harvard, Yale et de nombreuses autres institutions d’enseignement prestigieuses qui ont voyagé le long de cette rue à sens unique — parce qu’aucune université ne va dans l’autre direction de l’incroyance à la foi. Les écoles ont pris le chemin descendant de la facilité, voyageant, comme le titre du récent ouvrage de l’historien de l’Eglise George Marsden, From Protestant Establishment to Established Nonbelief 4 (De l’Establishment protestant à l’établissement de la non-croyance).

Ne croyons pas que les chrétiens, adventistes inclus, ne soient pas affectés par la religion du séculier. En raison des points de vue séculiers qui envahissent la société contemporaine, en particulier dans le domaine académique, nous nous retrouvons parfois en train de lutter avec des questions comme la validité de la prière, la croyance en un Dieu personnel, ou la réalité de la Bible en tant que révélation de Dieu à l’humanité.

La tendance au relativisme moral

Une autre tendance qui s’insinue dans la société contemporaine est le relativisme moral, ce que Robert Simon appelle « absolutophobie », c’est-à-dire la peur, le rejet ou le dénigrement des absolus moraux5. L’article de Simon et un autre l’accompagnant dans le même numéro récent de The Chronicle of Higher Education, tous deux publiés sous le titre « Suspendre tout jugement moral : Etudiants qui refusent de condamner l’impensable », soulignent cette réticence à faire des jugements moraux qui prévaut dans la société contemporaine. Dans l’article l’accompagnant, Kay Haugaard, enseignante à Pasadena City College, relate une expérience récente dans sa classe d’écriture libre6. Les étudiants devaient lire la nouvelle de Shirley Jackson intitulée « The Lottery », qui décrit un rite annuel dans un village de campagne américain. C’est un rituel sinistre car la loterie détermine un candidat au sacrifice humain annuel. Ce rite macabre est censé assurer une bonne récolte. On fait rapidement taire tout villageois qui remettrait en question le rituel. Dans l’histoire, une femme nommée Tess Hutchinson est la victime malchanceuse. Lorsque son mari tire le malheureux ticket de la boîte noire, les gens du village se précipitent sur elle et la lapident à mort, y compris son fils de quatre ans.

Selon le professeur Haugaard, les classes des années précédentes avaient toujours su reconnaître les apports et les leçons de l’auteur dans cette histoire fictive. Ils avaient toujours relevé les dangers inhérents d’une approche irréfléchie des rituels et des habitudes, sans examiner leur logique avec soin. Les étudiants avaient aussi régulièrement reconnu le pouvoir de la foule et le danger d’y succomber. Cette histoire n’avait jamais manqué de parler à leur sens du bien et du mal.

Mais cette fois-là, la discussion autour de cette histoire est partie dans une autre direction. Le commentaire d’une étudiante : « Eh bien, je donne au personnel de notre hôpital un cours sur la compréhension multiculturelle, et si cela fait partie de leur culture et que cela leur convient, comme on nous enseigne à ne pas juger... ». Une autre étudiante a suggéré que, peut-être, on ne devrait pas condamner les sacrifices humains si c’était un rituel qui faisait partie d’une religion établie depuis longtemps. Le professeur Haugaard écrit : « J’étais bouleversée : C’était la femme qui écrivait si passionnément qu’il fallait sauver les baleines et la forêt tropicale ; qui racontait comment elle avait secouru et tendrement soigné un chien perdu7. »

Haugaard conclut son article en disant : « J’ai abandonné. Pas un seul dans toute cette classe de plus de vingt individus ostensiblement intelligents ne voulait se démarquer et prendre position contre les sacrifices humains... J’étais secouée, et je pense que l’auteur de cette histoire qui en avait choqué tant aurait été secouée aussi. La classe s’est enfin terminée. Ce soir-là, alors que je marchais en direction de ma voiture après la classe, il faisait chaud, mais je me sentais tremblante, glacée jusqu’aux os8. »

C’est bien ça, glacé jusqu’aux os, puisque, selon les résultats d’enquête publiés dans The Day America Told the Truth, 23 % des interrogés ont dit que, pour 10 millions de dollars, ils accepteraient de se prostituer pendant une semaine, 16 % de quitter leur conjoint et 7 % de tuer un inconnu9. Glacé jusqu’aux os, quand un tiers des interrogés lors de l’enquête du Barna Research Group en 1997 ont dit que regarder des documents pornographiques est une question de goût, pas de morale. Malheureusement, 84 % des mêmes interrogés prétendaient adhérer à la foi chrétienne10.

Il existe bien sûr un lien évident entre le défi du relativisme moral et celui du précédent, la sécularisation. La religion du séculier, avec son rejet d’un Dieu transcendant, a éliminé le fondement de l’éthique, laissant les humains, comme l’a déclaré mon ami William Johnsson dans un éditorial récent de l’Adventist Review, « submergés dans une mer de relativisme11 ». Oui, la sécularisation a coupé les amarres de la société et nous laisse dériver sans le compas de la morale. Dostoïevski avait raison lorsqu’il a dit : « Si on ne croit pas en Dieu, on peut tout faire. »

La tendance à une vie incohérente

Il y a pourtant une troisième tendance : la prévalence d’une vie incohérente ou à deux vitesses. Beaucoup vivent une double vie, étalant parfois des contradictions profondes entre leurs croyances, mêmes celles qu’ils maintiennent publiquement, et leur comportement, entre leurs doctrines et leurs actes. Les exemples abondent. Cible facile et habituelle : les évangélistes qui prétendent être des disciples de Jésus le simple tout en se garnissant les poches avec les contributions que leurs larmes ont soutirées à leurs téléspectateurs. Il y a le journaliste qui, dans une rubrique populaire, encourageait fortement le contrôle des armes, avant d’être appréhendé avec un pistolet non déclaré alors qu’il avait pris des intrus pour cible. Je pense à une connaissance qui s’est souvent prononcée contre l’immigration clandestine, bien que lui-même se soit marié en échange d’une somme d’argent confortable pour permettre à sa femme de devenir américaine.

Ces tendances se sont infiltrées et ont infecté l’Eglise chrétienne. Comme l’a dit une fois J. I. Packer, « les gens disent croire en Dieu, mais ils n’ont aucune idée de la personne en qui ils croient, ou quelle différence cette croyance en lui entraîne12 ».

Nous devons reconnaître que nous ne sommes pas immunisés contre ces tendances. Nous avons trop respiré — et certains d’entre nous y ont presque succombé — les vapeurs toxiques du séculier, du relativisme et de l’incohérence. Comme l’enfant dans un foyer de fumeur est affecté simplement par l’atmosphère l’environnant, nous sommes tous de la même manière plus ou moins influencés par le milieu intellectuel qui envahit la fin du XXe siècle. Ce n’est que par la grâce de Dieu, ce n’est qu’en étant revêtus de son armure (voir Ephésiens 6 : 11-17) que nous pouvons résister à ces tendances. Et si nous ne résistons pas, il nous sera impossible de répondre à l’appel que Dieu nous lance de défendre justice et vérité même si l’univers s’écroule.

Défendre justice et vérité

Un exemple en est cette histoire touchante de ces deux étudiants qui ont résisté à ces tendances et qui ont défendu la justice et la vérité. Peut-être avez-vous vu la vidéo intitulée The White Rose ou lu un des nombreux livres à son sujet. La Rose blanche était le nom choisi par le groupe d’étudiants allemands qui, inspirés par leur engagement pour le Christ et galvanisés par le courage moral de l’un de leurs professeurs, décidèrent de dénoncer les maux du nazisme13.

Hans et Sophie Scholl, un frère et une sœur qui furent peut-être les plus célèbres de ces étudiants, n’avaient pas été des chrétiens particulièrement engagés pendant leur enfance. Mais quand ils allèrent en classe et rencontrèrent des gens comme Carl Muth, un chrétien pieux et éditeur d’une publication interdite par les nazis, ils commencèrent à considérer le christianisme sous un nouvel angle. Ils se mirent à réflléchir sur la conception chrétienne du monde et à lire de grands ouvrages chrétiens. L’Esprit de Dieu les convainquit et, le 7 décembre 1941, Hans écrivit à un ami : « Je pense à toi en ce deuxième dimanche de l’Avent, dont je fais l’expérience en chrétien sincère pour la première fois de ma vie. »

Pour sa part, Sophie écrivit dans son journal : « Je prie pour un cœur compatissant, sinon comment pourrais-je aimer ? » Elle dut lutter avec les questions difficiles que nous rencontrons tous à un moment ou à un autre : « Comment est-il possible que Dieu soit souverain, que Christ soit Seigneur, s’il y a tant d’injustice et de souffrance ? » Mais avec le temps, les racines de sa foi et de celle de son frère sont devenues plus profondes et plus fortes, acquérant une plus grande intensité et une plus ferme définition. Comme leur sœur aînée l’a décrit plus tard : « L’Evangile chrétien devint le critère de leurs pensées et conduite. »

En continuant leurs études universitaires, Hans et Sophie commencèrent à se sentir responsables de l’Allemagne. Quand Hans remarqua les maux qui envahissaient la société allemande et la résistance minime qui leur étai offerte, il demanda avec justesse : « Où sont les chrétiens ? » Plus posément, Sophie écrivit : « Je tiens à partager les souffrances de cette époque. La sympathie devient fausse si on ne ressent aucune douleur. »

Le déclic s’est fait le jour où Hans était le seul étudiant invité à une soirée chez l’un des professeurs de l’université de Munich. La conversation en vint à la politique. Comme les invités ne se connaissaient pas bien, c’était un sujet dangereux. Tout le monde tombait d’accord pour dire que la culture allemande était sur le déclin. Quelqu’un suggéra que le seul moyen de faire face aux nazis était de s’accrocher, de s’occuper de ses obligations culturelles et de ses devoirs en tant que chercheurs, et d’attendre la fin du cauchemar.

A ce moment, Hans a fait une remarque caustique : « Pourquoi ne pas louer une île de la mer Egée et offrir des cours sur les points de vue mondiaux ? » L’atmosphère a dû se glacer après un commentaire aussi impertinent. Mais Kurt Huber, professeur de philosophie, a été galvanisé par cette impertinence. Il s’est exclamé : « Il faut faire quelque chose, et le faire maintenant ! » Le professeur Huber a commencé à aider les étudiants de la Rose blanche, et, pendant les deux années qui suivirent, ils ont produit et distribué une quantité de tracts soulignant les méfaits du parti nazi.

Mais l’inévitable se produisit. Le jeudi 18 février 1943, quand Hans et Sophie apportèrent leurs derniers pamphlets pour les distribuer sur le campus de l’université, ils furent appréhendés. Ils ne dévoilèrent aucun nom, mais leur arrestation fût bientôt suivie par celles d’autres membres de la Rose blanche. Le professeur Huber, qui, jusqu’à la fin, fut le seul professeur à l’université à soutenir ouvertement la Rose blanche, fut aussi arrêté. Au procès qui précéda son exécution, il déclara : « Mes actions et mes intentions seront justifiées dans le cours inexorable de l’histoire. Telle est ma foi profonde. J’espère par Dieu que la force intérieure qui réhabilitera mes actes jaillira en son temps de mon propre peuple. J’ai agi comme je devais agir selon les incitations d’une voix intérieure. J’en assume toutes les conséquences, comme Johann Gottlieb Fichte l’a si joliment formulé : “ Et tu agiras comme si c’était de toi et de ton acte que dépendait l’avenir de l’Allemagne et que tu devais en répondre seul. ” »

Hans et Sophie ont aussi été jugés et condamnés sommairement, et ils furent décapités le soir de leur procès. Mais ils avaient défendu la justice et la vérité. Inspirés par leur engagement envers Jésus-Christ, influencés par un mentor pieux et un professeur courageux, ils avaient pris position pour la vérité. Comme Sophie l’avait dit tout simplement : « Après tout, il fallait que quelqu’un commence. »

Hans et Sophie furent enterrés dans le cimetière de Perlach, au sud de Munich. Dans la ville, des graffitis sont apparus sur les murs. Ils disaient : « Leur esprit vit. »

Je me le demande, leur esprit vit-il ? Vit-il dans le cœur et l’esprit des professeurs et étudiants adventistes ? Sommes-nous prêts à avoir le courage de nos convictions et à montrer ce que signifie être chrétien à notre époque ? Leur esprit peut vivre, il vivra, si nous acceptons le défi qui consiste à tenir « pour la justice et la vérité même si l’univers s’effondrait », si nous sommes déterminés à résister par la grâce de Dieu aux tendances pernicieuses qui envahissent la société contemporaine et à vivre le genre de vies chrétiennes consacrées que le monde a besoin de voir.

Greg A. King (Ph. D., Union Theological Seminary) est professeur adjoint d’études bibliques à Pacific Union College. Ses domaines de prédilection sont les études sur l’Ancien Testament et l’éthique biblique. Son adresse : 1 Angwin avenue ; Angwin, CA 94508 ; U.S.A. E-mail : gking@puc.edu

Notes et références

1.   Voir Flee the Captor, de Herbert Ford (Nashville, Tennessee : Southern Publishing Association , 1966) pour les expériences passionnantes de Weidner pendant la Seconde Guerre mondiale.

2.   Ellen White, Education (Dammarie-les-Lys, France : Editions Vie et Santé, 1986), p. 68.

3.   Voir Reason in the Balance: The Case Against Naturalism in Science, Law, and Education, de Philip Johnson (Downers Grove, Illinois : Intervarsity Press, 1995).

4.   George Mardsen, The Soul of the American University: From Protestant Establishment to Established Nonbelief (Oxford : Oxford University Press, 1994).

5.   Robert L. Simon, « The paralysis of “Aubsolutophobia” », The Chronicle of Higher Education (27 juin 1997), p. B5, B6.

6.   Kay Haugaard, « A Result of Too Much Tolerance? », The Chronicle of Higher Education (27 juin 1997), p. B4, B5.

7.   Idem, p. B5.

8.   Idem.

9.   Vous trouverez ces résultats, ainsi que d’autres aussi troublants, dans The Day America Told the Truth, de James Patterson et Peter Kim (New-York : Prentice Hall, 1991), p. 66.

10. William Johnson discute de découvertes accablantes, dont celle-ci, dans « Awash in a Sea of Relativism », Adventist Review, août 1997, p. 5.

11. Idem.

12. J. I. Packer, Knowing God (Downers Grove, Illinois : Intervarsity Press, 1973), p. 159.

13. Cette reformulation de l’histoire de la Rose blanche, y compris les citations, est tirée en grande partie de The Fabric of Faithfulness, de Garber, p. 162-171. Elle glane aussi des éléments dans An Honourable Defeat, de Anton Gill (New-York : Henry Holt & Co., 1994), p. 183-195. Ce dernier ouvrage est disponible sur le Web à http://www.english.upenn.edu/~afilreis/Holocaust/gill-white-rose.html


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